Bon, les amis, cette histoire de 71721075 m'a turluzobé toute la nuit dernière ou presque. Je rappelle que le Chouetteur Askillex a trouvé (grâce au forum de La Chouette, merci au chouetteur Delphinus pour la précision) que 71 72 10 75 pouvait se déchiffrer de la façon suivante :

7+1=8 ; 7+2=9 ; 10 ; 7+5=12

8 / 9 / 10 / 12

Il manque un 11. Or onze est l’anagramme de zone, ce qui pourrait signifier : « La zone est entre 10 et 12 ». Si on considère la liste des dix villes de la 580, en suivant le tracé qui joint les villes, la 11e est Bourges et notre déchiffrage pourrait devenir :

« La zone est 11 », la zone est à Bourges.

Validation :

• Bourges est surnommée la ville rouge (cf. tableau)
• Bourges est une ville très militarisée, idéale pour évoquer des sentinelles (d'où le choix judicieux du mot)
• Cœur est un reliquat de la 470 et Jacques Cœur est natif de Bourges
• Ouverture est un reliquat de la 470, or Bourges est l’Ouverture (de la chasse), pourquoi ne serait-elle pas aussi l’ouverture du sol ?
• « Le poing/t donne la clé » (de sol) et Bourges est un point sur le visuel de la 530.
• On est incapable (en tout cas moi) de savoir où s’arrêter sur le TANPR, or le seul point fixe et indiscutable sur celui-ci est Bourges, puisqu’il y passe par définition.

Ca fait beaucoup !

3° la droite Cherbourg - Hernani coupe la droite Larché - Larché en RV3, d'où part (par définition) le TANPR qui rejoint (selon moi) la nef encalminée sur le Rocher de Dabo (on ne rit pas), ce qui le fait passer exactement sur l'intersection de la GJC et de la RC.

J'ai alors tracé l'intersection de ces trois droites sur une carte détaillée généreusement fournie par Google Maps et cherché à l'est, le long du TANPR, à 8000 mesures pifométriques de sa longueur proche de l'intersection, ce qui pourrait s'apparenter à trois sentinelles. Or il y a précisément dans cette zone trois châteaux d'eau (sans nom, donc bon candidats). J'ai tracé le triangle qui les unit "pour les passer en revue", puis tracé les médiatrices "pour voir" (parce que la règle de cette partie cruelle = médiatrice car elle coupe en deux parties - donc elle est cruelle - une ligne tracée à la règle) et je suis tombé sur un bois (voir plus loin) avec un chemin qui mène à ? Faudrait aller voir pour le savoir...

Je reporte ces droites sur la carte Google Maps pour inclusion précise dans la carte Mapannot :

Et plus exactement cela en agrandissant le binz et en retraçant mes trois lignes, 2, 4 et 5 :

D'où une explication (peut-être) du TANPR : il coupe la GJC et la RC exactement au même endroit, voilà pourquoi on ne regrette pas de l'avoir tracé, il nous confirme (peut-être) la position de la zone...

Je consulte la carte Geoportail de l'IGN et remarque trois châteaux d'eau. Ca alors, quelles belles sentinelles ils feraient ! (après relecture des synthèses de Zarquos, rien ne les disqualifie).

Je me suis donc rendu sur place vendredi 5 août (2022) et ai appris des autochtones locaux que le réservoir date de 1876, le premier chatal de 1939 (un chatal, des châteaux), et le second de 1954 (source). Donc les trois existaient en 1993 et le "doute" est (peut-être) celui de savoir lequel choisir pour tracer les médiatrices. Moi, je dis qu'avec la carte IGN de 1993 que Max a dû utiliser, l'intersection des trois est pile (poil) au bout du chemin (le trait noir sous l'indication de la cote 163), ce qui aurait été (peut-être) la raison principale de son choix pour ce spot.

J'ajoute que si la première sentinelle est le(s) château(x) d'eau n° 3, les deux autres sont bien dans un cône de 45° précisé dans les Madits 2048, 2053, 3335, 3369, 3767, 4657, etc.

lire le Madit 4053 sur la "fluctuation de la position du pile poil dans un triangle" (sic)

château d'eau n° 1 (démoli, n'existe plus le 5 août 2022). Le X indique ma position lors de ma visite.

La suite est la suivante : Vu que je ne pense pas que Nexter m'autorise à fouiller leur site, je vais leur adresser un courrier ultra documenté pour appuyer ma motivation, puis leur demander gentiment d'envoyer quelqu'un voir au bout du chemin s'il y a un repère pérenne (ma 12e me parle d'une table de pierre et d'une grille, notamment). S'il y a quelque chose, je leur demande d'envoyer des photos et je prends contact avec Garp pour voir la démarche administrative à engager pour la fouille. S'il n'y a que des arbres, des arbustes, des cailloux et des petits oiseaux, c'est que je me suis trompé.
What the Euck ?

A L'ATTENTION DU RESPONSABLE DE LA SÉCURITÉ DU SITE NEXTER BOURGES RUE DE GUERRY
(et accessoirement à celle de la Direction du site et des Relations publiques du Groupe).

Bonjour,

Je participe à une chasse au trésor appelée Sur la trace de la chouette d'Or, initiée par MM. Max Valentin et Michel Becker en 1993.

Ce jeu consiste à localiser en France une cache par la résolution d'énigmes contenues dans une publication.

La résolution de ces énigmes doit permettre (théoriquement) trois choses :

a) localiser une zone géographique "de la taille d'une ville moyenne" (sic) où se trouverait la cache sur une carte de France au millionième

b) localiser plus exactement la position de la cache dans cette zone sur une carte beaucoup plus précise, genre IGN au 1/25 000e

c) localiser très exactement l'endroit où creuser à 10 cm près, endroit appelé "Pile Poil", pour déterrer une contremarque en bronze (à échanger contre le "trésor" conservé chez un huissier de justice).

Plus de 200 000 personnes se sont lancées dans cette chasse depuis 1993. Cela fait 29 ans. Personne ne l'a terminée en exhumant la contremarque. Plusieurs raisons plausibles ont été évoquées pour expliquer ces échecs. Le créateur principal de la chasse, Max Valentin (de son vrai nom Régis Hauser) étant décédé en 2009, il n'est plus possible de le consulter pour obtenir quelques informations complémentaires afin de clore cette aventure une bonne fois pour toutes.

Mes recherches m'ont permis d'identifier un certain nombre de choses :

1° la "zone" est à Bourges

2° la position de la cache dans la "zone" est à l'intersection des trois médiatrices du triangle formé par la position de trois châteaux d'eau au sud-est de la ville.

3° Le n° 1, au nord de ce groupe de trois, situé sur un terrain appartenant semble-t-il au Conseil départemental, semble avoir été détruit (constatation faite par mes soins le 5 août 2022).

4° Le n° 2 (au sud-est), aisément visible depuis la N 124, est situé aujourd'hui sur un terrain appartenant à la DGA.

5° Quant au n° 3, il consiste en un groupe de deux châteaux d'eau et un réservoir, au bord d'une voie publique.

L'intersection de ces trois médiatrices se situe presque exactement au bout d'un chemin dans un bois situé sur un terrain de Nexter depuis 2006 (autrefois bois communal), au sud de l'angle formé par la rue de Guerry et la N 124 (voir pièce jointe).

La localisation du "Pile Poil" en question est réalisable à partir de l'identification d'un "repère pérenne" (objet remarquable naturel et inamovible), tels qu'une source, un puits, une entrée de grotte, une table de pierre, un menhir, etc.

Afin de valider mes hypothèses, j'ai l'honneur de vous demander l'autorisation de me rendre dans ce bois afin de constater (ou non) l'existence d'un tel repère pérenne. A défaut d'obtenir cette autorisation, pourrait-on svp envisager de déléguer aimablement une personne dûment autorisée pour examiner cette zone (le bout du chemin clairement visible sur la photo satellite de 2022 et sur la carte de l'IGN) afin de voir s'il y existe un tel repère pérenne et, si c'est le cas, le(s)quel(s) ?

Merci d'avance.
Bien cordialement,

Didier Morandi

Copie : Gérard Simon, président de l'Association des chercheurs de la chouette d'Or - https://lachouette.net

Suite à mon mail du 6 août ci-dessus au responsable de la sécurité du site de Nexter à Bourges, celui-ci m'a appelé avant-hier pour en savoir plus, et a accepté d'aller voir au bout du chemin s'il y avait un repère pérenne.
Il vient de me rappeler ce jour, il n'y a que des arbres, des arbres et des arbres.
De plus, il m'a confirmé que le terrain était Giat Industries depuis des lustres, bien avant 1993.
Donc, c'est raté... :-(