Amis lecteurs, ce récit est destiné aux Daboïstes et aux Chouetteurs neutres.

Si vous êtes anti-daboïste (ce qui est votre droit, comme d’aller à Rossignoli), ne perdez pas votre temps à le lire, il ne vous apprendra rien (mais peut-être la finale du récit vous amusera-t-elle…). Regardez plutôt ("C'est l'ami de Mickey - Non, c'est le chien de Mickey") ma vidéo récente qui vous est plus particulièrement destinée.

Le 3 octobre 2024, Michel Becker, nouvel administrateur autoproclamé de la chasse à la chouette d’or, a annoncé sur son Discord officiel (sic) la découverte de la contremarque nécessaire à la validation de la bonne solution pour remporter le prix :

Pourquoi cette annonce a pour titre « N’allez pas creuser » ? Mystère. Ce n’est pas le plus important pour les chouetteurs, si ? Ou pour lui ?

On ne voit pas bien la raison et la signification de cette phrase puisqu’il est établi depuis le lancement du jeu que le vainqueur est la personne qui se présentera en personne chez l’huisser - indiqué sur le document joint à la contremarque[1] - avec celle-ci dans les mains… Il n’y a donc rien « à valider ».

Peu importe, avec le temps depuis le 3 octobre et les propos fantaisistes recueillis depuis sur le Discord en question, la grande majorité des Chouetteurs a aujourd’hui – semble-t-il - l’intime conviction que :

1° Monsieur Becker (MB dans la suite du texte) n’a pas pu lire la soluce déposée chez l’huissier qui a pris la succession de celui mandaté 31 ans plus tôt (disquette illisible ?) donc n’a pas pu localiser la cache.

2° MB aurait donc décidé de simuler le « contrôle » de la présence de la contremarque originale enterrée par Max, a annoncé avoir déterré au lieu indiqué dans la solution gardée chez le notaire « un oiseau rouillé », l’avoir remplacé par une deuxième contremarque[2] en bronze et a « relancé » la chasse avec « de nouveaux indices » pour faciliter la fin du jeu.

3° Un chouetteur (ou une chouetteuse) aurait alors trouvé la 2^e contremarque et communiqué, via le logiciel de validation (payant) de MB, sa solution sous la forme d’un point géolocalisé. Ces coordonnées ayant été « validées » par le logiciel, MB répéta alors le 8 octobre sa confirmation de la fin de la chasse mais annonça aussi le début d’une polémique : « Où est la contremarque originale ? »

Mais le texte ci-dessus (fac similé de l’original publié sur Discord) parle de « première contremarque disparue. » Ah bon ? Mais si elle a « disparu », qu’en est-il de l’oiseau « rouillé » ? Il y a bien de quoi créer une « polémique » qui n’en est pas une. En réalité (amho[3]) personne ne savait (jusqu’à aujourd’hui) où se trouvait la cache. Le gagnant sera donc bien celui ou celle qui trouvera la contremarque 1/8, conformément au règlement rédigé par Max, c’est-à-dire moi.

On peut par conséquent s’attendre à une nouvelle bataille juridique puisque MB a déclaré qu’il n’était plus possible de revendiquer la qualité de gagnant, même si je me pointe chez l’huissier avec la 1/8 dans les mains…

Sa recherche et son emplacement sont exposés ci-après. J’explique aussi pourquoi je n’ai pu la déterrer et j’indique précisément son pile poil, donc, si le cœur vous en dit…

Amis lecteurs, il est supposé que vous êtes familiers de la chasse à la Chouette d’or. Si ce n’est pas le cas, lisez cette page.

Il semble établi que les solutions « communément admises » sont valides jusqu’à l’énigme 560. La soluce de la 560 doit nous indiquer le TANPR et le « là ».

b) Cherche l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste : L’Ouverture est Bourges. La Lumière céleste est la flèche d'Apollon (à Golfe-Juan en 420, à Dabo maintenant).

e) Aller vers le sud (loin du Septentrion glacé, l’Angleterre dans le dos) en direction de Hernani (Espagne) parce que la direction d’Hernani est la seule qui nous fait passer deux fois sur l’eau.

f) Poursuis ta route : Descendre jusqu’à ce que l’on voit la flèche d’Apollon et « la Nef encalminée » (la chapelle sur le rocher de Dabo) depuis l’Ouverture (Bourges) en traversant la Manche, puis une partie de l’Atlantique, porté par Neptune.

g) Quand on voit Dabo par Bourges (alignement), on tire le trait à ne pas regretter (TANPR) Rocher de Dabo – Bourges qui coupe le trait Cherbourg – Hernani en RV3. C’est le lieu de rendez-vous des Trois en Mer Cantabrique.

Dans l’énigme suivante, on est à 2640 mètres de la première sentinelle, donc on doit arriver à la fin de celle-ci à un endroit d’une grande précision.

11/05/2001 | 35290 | DEDALE - 560 – NEF | LA NEF SE TROUVE APRES AVOIR TRACE LE TANPR.

CELA SIGNIFIE T-IL QUE LA NEF SE TROUVE SUR LE TANPR ? OUI, BIEN SUR. AMITIES -- MAX

l) Et tu ne regretteras pas ce que tu as fait : Parce que l’on constate, en tirant le TANPR, qu’il coupe exactement la droite Golfe-Juan - Cherbourg et la droite Roncevaux - Carignan au même endroit, au sud de Bourges, ce qui valide l’importance de son tracé.

Quand on arrive à Dabo, au pied de la Nef Encalminée (la chapelle sur le rocher), on ne trouve a priori rien dans les environs qui puisse faire penser à des sentinelles, à part la borne Saint-Martin et ses deux consoeurs, qui se trouvent sur la carte au 25 000^e à exactement 2640 mètres (8000 mesures) de la chapelle.

On est à Dabo, où nous nous sommes hâtés de trouver la flèche d’Apollon, puis on va à Cherbourg puisqu’il faut y faire quelque chose, donc on trace Dabo – Cherbourg, puis Cherbourg – Hernani portés deux fois par Neptune, puis RV3 – Bourges – Rocher de Dabo, puisqu’il faut ne pas regretter de tracer ce trait qui permet de voir, par l'Ouverture (Bourges), la Nef encalminée (la silhouette de la chapelle sur le rocher de Dabo). Selon le Madit 2126 et confrères, le TANPR est censé s’arrêter à une frontière, donc on trace RV3 - frontière allemande :

Si on découpe le TANPR en 12, la ville de Dabo correspond exactement au point 11, or "onze" est un anagramme de "zone". Donc la zone serait la ville de Dabo.

Passons à la 650. Nous sommes dans la zone de Dabo, et « là » est la chapelle parce que nous sommes sur le TANPR et nous nous déplaçons dos au ponant, donc vers l'est, vers la zone, vers Dabo, ce qui nous fait arriver à la chapelle. Allons maintenant « passer en revue » les sentinelles, les trois pierres St Martin, puisqu’elles sont à 8000 mesures de là. "Passer en revue" signifie aller de l'une à l'autre, donc créer des lignes directionnelles dont l'une (et une seule) permettra de savoir où aller ensuite.

Regardons les directions proposées par les pierres. Il y en a douze, le doute est le dernier supplice qui nous sera infligé : deux pierres alignées, dans un sens ou dans l’autre : six possibilités. Une pierre orientée dans telle ou telle direction : six autres. J’ai choisi de regarder dans les douze directions et j’ai remarqué que la tranche de l’une des pierres (celle de droite en arrivant sur le site) est exactement alignée avec le cap Est Sud Est (126°) de la Table des Géants, dans la forêt du Spillberg :

« Seul, tu dois trouver où porter ta pelle » = « Tu es seul », T = T(rait d’) U(nion) ES(T) S(UD) E(ST) U(ne) L(igne) (TU ES SEUL), ce qui nous fait bien arriver à la Table des Géants. Et qui me donne en passant la super solution (en abrégé SS dans la suite du texte) de la 12^e.

La solution à la 12^e énigme est une phrase qui explique exactement où creuser à 10 cm près. C’est le « Pile Poil ». Cette phrase serait composée des reliquats des énigmes précédentes. En ce qui me concerne, j’obtiens, en considérant que le « truc » pour les trouver tous est la phrase : « Qu’est-ce que j’utilise pour déchiffer l’énigme ? » :

deux pierres, de pierre, premier, bassin, table, mesurer, points, traits, flèche, tracer, additionner, trait.

Additionner les points et les traits de CARIGNAN en Morse = 20 (9 traits et 11 points).

(à la) table de pierre (des géants), tracer (un) trait (en direction de la) flèche, et mesurer 20 m (à partir de la) première pierre (à) bassins.

Je suis allé sur zone le samedi 19 octobre, muni de ma SS, je vous raconte cela en images ci-après.

Miracle ! La tranche de l’une des pierres est alignée avec le cap de la Table des géants.

Le point A c’est le début du chemin forestier de la Hardt, qui mène à la Table des Géants.

Le point B, c’est sa fin, surtout qu’il y avait un arbre couché en travers du chemin… Je ne risquais pas d’aller plus loin. Dommage.

Mais je suis entouré de troncs d’arbres de plus de 40 cm de diamètre, ils étaient probablement déjà là il y a trente et un ans avec leurs racines, le sol y est dur comme du bois, pas moyen d’y enfoncer mon piquet, même avec un bon maillet, et n’y a pas d’herbe (visuel). J’ai donc relu et rerelu ma SS et finalement j’ai eurêké. Ce n’est pas mesurer, c’est mesure : additionner (les) points (et les) traits = 20, et (creuser à) 20 mesures, soit 6,60m (0,33 x 20) et là, je découvre une mini zone herbeuse de 4 m2 environ où mon piquet s’est enfoncé, mais malheureusement pas très loin, je suppose que c’est à cause des racines qui y ont poussé depuis trente et un ans…

Je te laisse, ami(e) chouetteur(euse) le soin d’y retourner à ma place (emporte une petite tronçonneuse et une pioche en plus de ta pelle pointue), parce que j’habite à 9 heures de route et là, j’en peux plus.

Si tu la trouves, ce serait élégant de ta part de m’envoyer un petit chèque…

J’ai emballé mes affaires, ramassé mes détritus pour montrer mon respect à Dame Nature, et je me suis proposé de retourner à mon véhicule. Il était 15 heures, il ne pleuvait pas et il faisait un petit 16°. Puis j’ai vite réalisé en chemin que j’avais commis trois erreurs en montant :

Bilan, je me suis perdu.

Quand on se perd dans un bois en montagne (ou ailleurs), on prend la pente descendante la plus aisée et on attend de rencontrer un chemin forestier, ils mènent tous à une route.

J’étais à la Table des Géants en A, je devais aller en B, je suis parti dans la mauvaise direction et je me suis retrouvé en C. J’ai donc descendu le chemin forestier du Sattelfels (sans remarquer que j’avais un raccourci en E, je suis niais, si) et je me suis retrouvé aux antennes, complètement épuisé. J’ai fait du stop, je suis retourné à mon hôtel, j’ai raconté ma mésaventure et j’ai demandé au tôlier si l’on pouvait me raccompagner à ma voiture s’il vous plaît. Cela a plu et l’on m’a amené au carrefour d’où j’étais parti quelques heures plus tôt (point A sur la carte ci-dessous) :

J’ai regardé le chemin à faire (à pied) jusqu'au point B, j’ai apprécié le trajet et j’ai craqué. Impossible dans mon état de fatigue de faire cent mètres de plus, surtout en montant… J’ai donc appelé le 17 et ai demandé à être « secouru ». Le gendarme du PGHM qui m’a répondu m’a écouté et m’a envoyé un SMS pour me géolocaliser (je ne savais pas qu’ils pouvaient faire ça) :

Ensuite il m’a demandé : « Vous êtes blessé ? », j’ai répondu : « Non » alors il m’a fait : « Si vous n’êtes pas blessé, ce n’est pas une mission de secours pour nous, donc je vous envoie les Pompiers » (je dois avouer que la logique du raisonnement m’a un peu échappé). Bref, une demi-heure après est arrivé le véhicule d’intervention des Pompiers de Dabo, j'étais sauvé.

Mais en chemin, nous avons rencontré le PGHM en question qui « venait chercher la victime ».

Le pompier lui a expliqué que je devais maintenant rejoindre un « véhicule médicalisé » pour subir un examen.

Alors nous sommes allés de concert jusqu’à l’entrée d’Obersteigen où attendait le VSAV

avec d'autres pompiers (trois véhicules) et d'autres gendarmes (deux véhicules).

On a pris la tension de la « victime » (17/10, un peu haut), son pouls (80, un peu haut mais bon…) et sa température (35°, un peu basse, dans l’oreille rassurez-vous).

Puis on a piqué le doigt de la « victime » pour lui prélever une goutte de sang afin de mesurer son taux de glycémie (95%, acceptable).

Ensuite on a attendu l’appel du médecin-pompier de service pour qu’il décide de venir examiner la « victime » ou donner son autorisation afin que « la prise en charge de la victime soit terminée ».

Nous étions quand-même six pompiers et six gendarmes en plus de la « victime » ! Mais pas d’hélico (la photo aurait été sympa).

Au bout d’une demi-heure, l’appel tant attendu par la « victime » est arrivé et je suis parti prendre un demi-pêche bien mérité au bar de mon hôtel après avoir remercié chaleureusement les personnels présents.

Le soir venu, je me suis précipité au Courtepaille le plus proche et je peux vous dire que je me suis consolé gastronomiquement de ma mésaventure !

1° De Dabo, prendre la D45 en direction de La Hoube, et aller au col du Valsberg :

2° Arrrivés au col du Valsberg, prenez le chemin forestier du Sattelfels cote 653 juste (c'est son prénom) après la tour hertzienne à gauche (le rond noir sur la carte), ou descendez par le raccourci A - B cote 609, et remontez jusqu'en C, où se trouve un carrefour de cinq chemins. Le site (qui ne vient jamais seul) est à 120 m du carrefour.

3° Le chemin qui mène à la Table (direction nord-est) depuis le carrefour C est marqué de deux bandes de peinture blanche comme sur la photo ci-dessous :

5° Quand vous aurez fait 120 m depuis le point C, vous verrez facilement le site sur votre droite, avec le pile poil sous vos yeux mais vous ne le saviez pas, le saviez-vous ?